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CAFÉ PUBLIC

Une petite table, deux chaises pliables, un thermos de café, quelques biscuits, et une caméra vissée sur un pied. Un dispositif simple et discret, un dispositif qui n’est pas sans rappeler celui de Georges Perec mis en pages dans son bel ouvrage Tentative d’épuisement d’un lieu dans lequel il liste la vie quotidienne de la Place Saint-Sulpice à Paris et ses variations de temps et de lumière à peine perceptibles. Le temps d’une journée d’automne, nous avons posé le Café Public sur les jolies dalles de la toute nouvelle Place Fernand Cocq afin de recueillir en toute simplicité, les impressions que laissent ce lieu singulier sur celles et ceux qui le traversent. Nous sommes allés à la pêche aux souvenirs, des souvenirs souvent attachés à l’ancien aménagement de la place, à ses arbres, à la statue du « Puits aux lévriers » déplacée de quelques mètres en juin 2019. Des avis favorables, d’autres plus critiques, qui traduisent toutefois l’attachement au lieu et la trace que la Place Fernand Cocq a laissée en chacune des personnes rencontrées.

En collaboration avec LIONEL MERCKX dans le cadre de la première édition du Collectif Lune, supporté par le contrat de quartier Matongé/Ixelles (Bruxelles).

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